Chained
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Réalisateur : |
Yaron SHANI | ||
Acteurs : |
Eran Naim, Stav Almagor, Stav Patai, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 52 | |||
Date de sortie : |
08/07/2020 | |||
Titre original : |
Eynayim Sheli | |||
Note "critique" : |
3,25 | |||
Classement 2020 |
7 / 48 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Flic consciencieux et expérimenté, Rashi est en couple avec Avigail dont il attend un enfant. Le jour où, à la suite d’une enquête interne de la police de Tel-Aviv, il se trouve brutalement mis à pied, il réalise que sa femme lui échappe de plus en plus… Saura-t-il réagir avant que son monde ne s'effondre ? .O. |
Xavier |
.O. Ce premier film, aurait eu une critique très positive si un drôle de choix de mise en scène ne m'avait pas interpellé : dites, en 2020 on floute les seins et les pénis sur grand écran ? On filme des personnes à leur insu puis on floute leur visage pour faire "plus vrai" quand on veut montrer un service gériatrique à l'écran ? Euh... je suppose que le but est de donner un côté "documentaire" à ce film pour que le spectateur ait l'impression de suivre une situation réelle et croit davantage à la fiction ? Quand même, c'est une drôle d'idée alors qu'un réalisateur peut choisir de pointer sa caméra dans telle ou telle direction... s'il est prude, ce n'est pas compliqué d'habiller ses personnages, de filmer des parties de corps qui ne lui donne pas des sueurs froides, de filmer de dos (ou pas du tout) des personnes âgées ayant perdu toute autonomie... Avec "Beloved", on part dans le grand n'importe quoi : un trip new age qui sera peut-être interprété par certains comme la "libération de la femme face aux machistes de bas étage" mais que je n'ai vu que comme un renoncement à ses obligations morales vis a vis de sa fille qui disparaît quasiment de cet épisode. Une seule réplique pour résumer le tout, lors d'une n-ième engueulade entre Rashi et Avigail à propos de la fille de cette dernière ? Elle est prononcée par Avigail : "Si je lui mets des limites, j'ai peur de la perdre" ! Et en route pour un film qui m'aura fait reprendre le premier épisode pour de mauvaises raisons : les passages communs sont peu nombreux et ne sont pas sublimés par cette seconde version et, surtout, nous avons une histoire tellement clichée que j'ai failli quitter la salle tant les gros sabots étaient de sortie. On me répondra que je suis psychorigide et sûrement pas assez "aware" mais cette histoire d'amitié qui permet de se libérer en se coupant les cheveux pour s'émanciper, ça m'a paru cliché à 95% (je lui accorde 5% puisque dans le premier film, Rashi demande à sa femme pourquoi elle ne lui a pas demandé avant de le faire - mais je dois être un méga naïf devant l'éternel, moi je ne voyais dans cette question qu'une manière de lui dire qu'elle ne pensait plus à lui et s'était définitivement éloignée alors que le film semble nous dire que cette scène était là pour "montrer la domination masculine et le fait qu'une femme ne peut même pas choisir de se couper les cheveux sans en parler à son marie). J'ai développé cette scène pour ne pas raconter trop d'éléments du film, enfin surtout du second film qui m'a paru interminable(ment niais). Je suppose que, comme pour tout long métrage, chacun projettera sur les images ses propres certitudes mais plus les deux films se mélangeaient, plus le message porté par Yaron Shani m'est apparu outrancier et peu subtil. Le critique du magazine "Première" ne semble pas de mon avis mais il parle d'un film que je n'ai pas vu ! Si je pense à "Chained" tout seul, je serais entre @@+ et @@@, si je pense à "Beloved" tout seul, je serais à entre 0 et@ donc quand je pense aux deux ensemble, je n'arrive pas à me sortir de cette désagréable sensation d'être passé à côté d'un grand travail pour avoir sombré dans de grands clichés qu'ils ne donnent pas envie de dépasser l'@. Quel gâchis ! |
Première : ¤ ¤ ¤ ¤ |
.O. Avec le diptyque "Chained/ Beloved" autour d’un couple en crise, l’israélien Yaron Shani signe un drame intime passionnant où les points de vue se répondent pour mieux rendre compte de la complexité des sentiments .O. |
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